Nouvelle nuit de tapages et à nouveau fermeture au delà de l’horaire légal hier soir pour le …, rue …. Hurlement de la clientèle avinée dès 23 heures, chants d’alcooliques du jeudi soir, choc des meubles, des shots que l’on frappe sur les tables au delà de 2 heures en s’encourageant pour finir d’un trait le verre. J’ai téléphoné 8 fois au commissariat du … sans réponse. J’ai réussi à joindre le 17 à 1h45. On m’a répondu qu’il fallait que je me tienne prête à répondre à mon téléphone portable en cas d’intervention de la police, que sinon, il n’y aurait pas d’intervention ( ?). Il n’y en a pas eu. A 2h15, le gérant fermait son rideau de fer latéral. A 2h25, le second. Ballet des Uber et leur klaxon devant l’établissement pour récupérer les épaves qui avaient toutefois la force de hurler encore et encore. (…) Evidemment, toutes ces données n’ont de sens que pour ceux qui vivent cette situation. Pour les autres.. silence assourdissant.

Cet établissement a écopé d’une fermeture administrative de neuf jours entre fin novembre et début décembre dernier, après 18 mois de tapages, de beuveries, de dépassement des horaires, de non-respect de sa licence.. Le gérant M. X a bien compris les règles. Dix huit mois de liberté + quelques amendes égale neuf jours de fermeture au moment le plus creux de l’année en termes d’activité, donc tout bénéfice. Il peut reprendre ses habitudes et c’est bien ce qu’il a fait depuis décembre. Il peut continuer à servir de l’alcool sans licence, continuer à organiser ses beuveries, mettre de la musique à plein volume dès que ça le chante, laisser sa clientèle hurler dedans, dehors, s’affranchir des demandes de mises au normes. (…) Constat très amer. (…)

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